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Newsletter JUIN

Pour bien commencer le mois de Juin, j'ai reçu officiellement mon diplôme de l'Université McGill par la faculté de Gestion Desautels au beau milieu du campus en plein dans Montréal. Forcément il y a eu une grande cérémonie à l'américaine. Tous les étudiants étaient en belle robe noire de graduation (toque et chapeau) pour une remise de diplôme devant les proches. Pour ma part, devant ma maman et ma cousine qui sont venues quelques jours pour être présentes à la cérémonie. J'ai donc fièrement pu recevoir mon diplôme de la meilleure Université du Canada (QS world rankings et top 30 mondiale) avec un double major en general management et organizational behaviour + une concentration en management for sustainability. Qui dit graduation dit fin. Quelques jours plus tard c'est donc l'heure du départ et du déménagement de Montréal pour rentrer en France. Ces derniers jours ont été difficile et chargés en émotions, même si je m'y étais préparé quand le jour arrive c'est les émotions qui prennent le dessus. Dire au revoir à la famille que je me suis faite là bas et au train de vie Montréalais dans lequel j'ai été épanoui et heureux comme un pape n'a pas été facile. Qui l'aurait cru que ma longueur la plus difficile à terminer n'était pas celle d'un 200 metre papillon mais celle des derniers mètres en souple de mon ultime entrainement dans la piscine de McGill sous les yeux de mon coach, mentor et ami Peter Carpenter. C'est la première fois que je n'ai pas eu envie de toucher le mur et franchir l'arrivée. Je suis tellement reconnaissant d'avoir eu cette expérience hors du commun à l'étranger parmi ces personnes adorables. C'est donc avec des grosses larmes de crocodile que je me suis envolé le 6 juin pour Marseille.


À peine arrivé à Marseille, le lendemain il est temps de partir pour deux semaines à Canet-en-Roussillon avec l'Equipe de France de natation.


Mon premier stage en équipe de France s'est très bien passé. J'ai pu profiter de ma personnalité extravertie et de ma curiosité pour apprendre en permanence des meilleurs entraineurs et nageurs Français. À Canet, Julien Jacquier, le head coach marseillais s'est occupé de Marie Wattel, Mélanie henique et moi. La préparation s'est très bien passée, écrite par Peter mais coachée par Julien (histoire de ne pas changer de philosophie d'entrainement au dernier moment et de continuer sur la bonne ligne directrice). Je suis plus rapide que jamais, un petit peu malade pendant le stage mais la forme et l'envie sont là. Qui dit première fois en équipe de France dit intégration. C'est à coups de danses, poèmes, karaokés et tours de magies que j'ai pu valider mon intégration.


Après une dizaine de jours de stage au Malibu village de Canet, il est temps de passer aux choses sérieuses et de s'envoler pour Budapest.


Budapest, Championnats du Monde de natation, Duna Arena. Après deux jours d'entraînements tranquilles, la compétition commence. Et là c'est la surprise. Première soirée de finales, QUELLE AMBIANCE. Impossible de se préparer à quelque chose de tel, il faut le vivre pour comprendre. Une arène remplie de milliers de Hongrois déchainés avec des écrans et des spots de lumières par dizaines qui illuminent le bassin et les tribunes de toutes les couleurs. Chaque finale me donne des frissons, je suis en spectateur et j'ai plus d'émotions que lorsque c'est moi qui nage aux Championnats de france. C'est dingue. Quoi de mieux pour débuter la première soirée de compétition que le coéquipier Léon Marchand qui roule sur la concurrence et nous fait la plus belle démonstration de natation depuis Phelps au 400m 4 nages. La piscine est abasourdie. C'est le début d'une belle semaine pour l'équipe de France. Après six jours remplis de demi-finales, des finales et de médailles des amis de l'équipe de France il est ENFIN temps pour moi de nager. Je m'aligne sur les séries du 100m papillon où je nage un temps de 52.78 pour la 23ème place mondiale. Engagé en 52.4 et le 30ème temps, j'améliore mon classement et je reste proche de ma meilleure performance mais cela ne suffit pas pour re nager l'après mdii en demi finales (top 16).

Je fait une bonne course, bien exécutée mais la pression et les attentes auront eu raison de mon corps pour qu'il nage plus vite. Mon cerveau avait envie mais mon corps était trop tendu. Plus de relâchement m'aurait permis de faire mon meilleur temps. La veille au soir, le matin même, et en chambre d'appel juste avant la course je sens que mon corps est stressé subconsciemment. J'ai du mal à me détendre malgré des méditations et des exercices de respiration. C'est une première pour moi dans ce contexte et même si j'ai tout essayé pour être prêt il y des choses qu'on ne peut pas préparer.

Je retiens une magnifique experience malgré le fait que je n'ai pu nager qu'une fois. Physiquement tout était parfait j'étais plus fort que jamais mais les championnats du monde cela n'a rien à voir avec les championnats de France. La pression n'est pas du tout la même et se gère différemment.











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